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mon journal

Vendredi 6 février 5 06 /02 /Fév 14:25
 

Lorsque nous avons fini de ranger l'appartement, je me suis rendue dans la salle de bain afin d'y faire ma toilette et me mettre en nuisette. Audrey m'y rejoint. Tout en papotant toutes les deux nous faisions ce que nous avions à faire. Lorsque Audrey se déshabilla, je jetai discrètement des coups d'œil dans le miroir pour pouvoir l'observer. Je la trouvai vraiment très belle (et je la trouve toujours très belle). Et même si sa poitrine n'est pas aussi généreuse que celle de sa sœur, Audrey est une fille merveilleusement proportionnée. Ses hanches étroites, son ventre plat, ses jolis fesses légèrement rebondis, une silhouette fine... De plus j'aime sa façon dont son pubis est rasé façon « ticket de métro » comme on dit. Mais avec une petite bande très fine. J'ai déjà eu l'occasion de l'admirer nue mais à chaque fois je ne peux m'empêcher de tomber en admiration...

Au moment où nous allions quitter la salle de bain, Audrey me proposa de dormir avec elle. Elle me rassura en me disant qu'elle ne ferait rien que je ne veuille faire. Le problème c'est qu'en étant dans le même lit qu'elle, c'était évident que j'aurais envie de faire plein de chose (lol).

Nous nous sommes couchées, sagement. Nous avons continué à discuter toute les deux. Elle me raconta sa vrai première histoire d'amour. Elle avait quinze ans, c'était au Pays Basque, dans la maison de vacances que ses parents possèdent là-bas. Elle avait rencontré une fille un peu plus âgée qu'elle. Elles avaient passé pas mal de temps ensemble avant de s'avouer leur attirance mutuelle. Et puis un jour elles ouvrirent leur cœur. Ce fut les premiers baisers, les premiers câlins. Toujours très chaste. Leur histoire dura tout le temps d'un été. Puis à quelques jours de rentrer chacune dans leur région respective, ce fut leur première nuit d'amour. Une nuit de découverte du plaisir à deux, du plaisir physique provoquée par une autre. Je voyais les étoiles qui brillaient dans les yeux d'Audrey quand elle me racontais cette histoire. Elle m'expliqua ensuite qu'elles s'étaient écrit pendant des mois. Elles s'étaient revues régulièrement. Mais la distance n'aidant pas les relations amoureuses, surtout à cet age, la passion s'estompa. Et l'état suivant, même si elles passèrent l'été à s'aimer, la magie avait disparu. Elle resta un long moment avant de reparler, comme si son esprit avait fait un bon de prés de 5 ans en arrière.

J'aurais aimé vivre une telle histoire d'amour. Mais bizarrement même si j'ai été amoureuse par le passé, je n'ai jamais véritablement ressenti quelque chose de très fort comme cela. Avec le recul je me dis que c'est peut être du au fait que les filles m'attirent tout autant et peut être que mon grand amour sera avec femme. Seul l'avenir me le dira.

Lorsque mon amie recommença à discuter, elle relança la conversation sur la soirée que nous venions de passer (lire le chapitre 13). Elle me proposa de me montrer ses sextoys. J'étais tellement curieuse de les voir depuis que j'avais appris qu'elle en avait que je ne me suis pas faite prier. Audrey se dirigea en trottinant vers sa penderie et chercha une boite à chaussures parmi les autres. Elle revint dans le lit en portant dans les mains un boite rose qui ne révélait en rien son contenu pour le moins coquin. Elle en déversa le contenu sur la couette. Je n'en cru pas mes yeux. Il devait y en avoir une bonne quinzaine au moins. Cela allait de la paire de menottes en fourrure rose, aux vibromasseurs et autre godemichés, en passant par un petit canard vibrant, ou des boules de geisha (c'est Audrey qui m'appris comment cela s'appelait et à quoi cela servait – car oui j'étais très innocente sur ce sujet). Elle me les montra un par un. M'expliquant l'utilisation de chacun. Je ne put m'empêcher de lui demander comment cela ce faisait qu'un si grand nombre (à mes yeux) de gadgets soient en sa possession. Elle me raconta que c'était un petit jeu dans leur groupe de se faire ce genre de cadeau de temps en temps, et qu'en plus elle et son ex petite amie s'en était acheté quelques uns pour pimenter un peu leurs moments coquins. Elle me montra celui qu'elle préférait. Il s'agit d'un gode permettant au deux amoureuses qui s'en servent d'être pénétrée en même temps. Un sextoy à double embout si vous préférez.

Tout en le manipulant, Audrey l'air de rien, l'approcha de moi. Elle le fit glisser sur ma nuisette, partant de mon ventre, puis remontant vers ma poitrine. Toujours en discutant. Je la laissais faire, consciente qu'elle irait surement plus loin et de ce qu'elle allait me demander. Elle osa enfin. Elle me demanda si je voulais bien que l'on « s'amuse » toutes les deux avec ce jouet. Je vous avoue que cela me tentait fortement. Mais comme je le lui expliqua, j'étais physiquement toujours vierge, et je n'avais pas spécialement envie que mon hymen soit rompu par un sextoy en plastique. Audrey me dit qu'elle comprenait mais je voyais bien qu'elle était déçue. Elle remis ses gadgets dans leur boite. Elle tenta de dissimuler sa déception en racontant des petites anecdotes au sujet des personnes que je venais de rencontrer dans la soirée. Elle rangea la boite, puis se recoucha à côté de moi. Moi je ne disais rien. Je l'écoutais en réfléchissant. J'avais véritablement très envie d'Audrey à cet instant. Mais je me demandai si cela était bien de faire l'amour avec elle alors que quelques jours auparavant je m'offrais aux caresses et aux baisers de sa sœur. Puis je me dit qu'avec Sarah les choses étaient claires entre nous. Nous étions amies et nous l'exprimions de cette manière (même si pour certains cela peut paraître étrange voir choquant). Je ne voyais plus aucune raison de me retenir de partager un moment tendre avec Audrey.

Je profitai d'un moment où Audrey ne dit plus rien pour la regarder dans les yeux. J'approchai mon visage du sien et je l'embrassai. Elle me laissa faire. Puis détachant ma bouche de la sienne je lui rappelle qu'elle pourrait tout aussi bien me donner du plaisir avec ses mains et sa bouche. Un immense sourire illumina son visage. Elle posa à son tour ses lèvres sur les miennes. Nos langues se caressèrent, s'entremêlèrent. Elle se rapprocha de moi pour murmurer dans mon oreille qu'elle attendait ce moment depuis bien longtemps. Je lui répondis en retirant ma nuisette. Je lui offris mon corps, je me donnai à elle. Ses baisers, ses caresses, sa langue, ses doigts, ses mains tout révélait son expérience. Des frissons parcoururent mon corps à de nombreuses reprises. Sa langue virevoltant sur mes tétons, ses doigts glissant dans mon sexe, ou bien cajolant mon clitoris me donnaient un plaisir inouï. De mon côté je me réjouis de la serrer dans mes bras, de l'embrasser et de la caresser. Faire glisser mes doigts dans sa petite fente humide et la faire gémir de plaisir me remplis de fierté. Bien plus rapidement qu'avec Sarah je parvins à l'orgasme. Un orgasme plus long et plus intense. Dés que je retrouvai mon souffle je posai ma bouche sur son sexe luisant de ses sécrétions. Avec une immense gourmandise ma bouche et ma langue parcouraient son intimité. Mes doigts s'affairaient en elle. Et enfin à son tour Audrey arriva au plaisir. Elle serra encore contre elle, m'embrassant sans cesse, replaçant ses doigts dans mon vagin ou sur mon clitoris. Comme si elle ne voulait plus s'arrêter de faire l'amour. Je la laissai faire. C'était tellement bon. En tout elle me fit jouir trois ou quatre fois. Je lui rendais la politesse autant que possible.

Lorsque nous avons cessé de nous aimer, exténuées, je me suis endormie avec une seule idée en tête, recommencer dés que possible...




melanie_intime@yahoo.fr

Par Mélanie - Publié dans : mon journal - Communauté : les amis du journal des blogs
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Mercredi 4 février 3 04 /02 /Fév 09:17
 

Le lendemain de cet épisode pour le moins triste, Sarah rentra chez ses parents. Audrey expliqua à leurs parents que Sarah avait rompu avec David, et qu'elle vivait mal la situation. Audrey ne s'attarda pas sur les vraies raisons de la rupture car elle savait très bien que leurs parents porteraient plainte et ça Sarah ne le voulait pas. En plus, la cadette de deux sœurs se voyait mal expliquer à leurs parents comment elle avait pu laisser David filmer leurs ébats amoureux.

Je me retrouvais donc à passer la semaine en tête à tête avec Audrey. Cela me plaisait énormément car même si j'avais appris à la connaître véritablement depuis que nous partagions le même appartement, mais je passais toujours plus de temps avec Sarah qu'avec elle. L'occasion de renforcer notre connaissance l'une de l'autre se présentait donc.

Le premier soir que nous avons passé toutes les deux, nous avons beaucoup discuté. De tout, de nous, de nos amours passées ou à venir, de nos projets. Elle me parla de la fille avec qui elle vivait dans cet appartement l'an passé. Je la découvrais émue. Toujours le sourire aux lèvres malgré son côté réservée, ce soir là, pour la première fois, elle me montrait ses faiblesses. Sans aucun doute elle avait été très amoureuse, et cette histoire ne s'était pas terminée comme elle l'aurait voulu. Mais avant de sombrer dans un sentiment de mélancolie trop fort, Audrey se ressaisit rapidement et par une pirouette elle m'interrogea sur moi, et ma relation avec Sarah. Elle me demanda en rigolant si nous faisions l'amour souvent. Je restai bouche bée! Ainsi Audrey était au courant. Je lui répondais par une autre question: qui le lui avait dit? Elle me dit alors qu'elle avait entendu quelques soupirs révélateurs en passant devant la chambre de Sarah quelques jours auparavant. Je ne pouvais que reconnaître les faits. Oui j'avais fait l'amour avec Sarah, mais cela ne s'était produit qu'une seule fois, même si depuis quelques caresses avaient été échangé. Audrey me demanda alors si j'avais préféré faire l'amour avec sa sœur ou avec un garçon. Nous n'avions jamais parlé de cela, elle ignorait donc que cela avait été ma première fois. Je le lui appris. Elle voulu tout savoir de mes expériences, et de mes sentiments pour sa sœur Je lui racontai, expliquai, commentai tout ce que je me sentais capable de lui dire. Je lui avouai que mes fantasmes se conjuguent aussi bien au féminin qu'au masculin, et que j'adorai la nouvelle tournure qu'avait pris ma relation avec Sarah, mais qu'en aucun cas il ne s'agissait d'amour. J'avais juste envie de partager des moments de plaisir avec elle. Et cela devait être réciproque. Audrey compris très bien ce que je voulais lui dire. Puis, avec un immense sourire aux lèvres, elle me dit que si je le voulais, la porte de sa chambre me serait toujours grande ouverte pour partager des moments de plaisir avec quelqu'un d'autre.

Puis Audrey s'écria qu'elle venait d'avoir une idée. Tous les jeudi soirs, elle retrouvait quelques amis à elle pour passer une soirée tranquille autour d'un repas et de quelques verres. Elle me demanda si je serais d'accord pour que cette semaine cela se déroule chez nous. Bien évidemment je dis oui.


Le jeudi suivant, comme prévu, Audrey vint me chercher à la sortie des cours. Nous avions rendez vous dans un bar avec ses amis avant de passer prendre les pizzas et les boissons pour la soirées. En tout, nous allions être douze. Neuf filles et trois garçons. Il y avait trois couples, deux couples de filles, et un couple de garçons. Comme Audrey me l'avait dit je ne fut pas surprise de voir que chacun de ses amis était ou homosexuel ou bisexuel. Et parmi eux je me suis sentie tout de suite à l'aise. Tous furent très gentils. Et dès les premiers instants dans le bar, ils surent me mettre parfaitement à l'aise. Nous sommes restés à discuter pendant une petite heure, puis Audrey donna le top de départ pour rejoindre l'appartement.

Tout le monde semblait parfaitement connaître les lieux, et j'en conclut qu'ils devaient souvent venir ici l'année dernière. Malheureusement pour les plus obsédés de mes lecteurs (je rigole bien évidemment) il fut peu question de sexe. Un peu dans les paroles, mais nullement dans les actes. Je passai une soirée très agréable. Audrey veillait sur moi, afin que je puisse participer aux conversations. À un moment de la soirée je fut quand même l'objet de toutes les attentions. Tout le monde m'interrogea pour apprendre à me connaître. Certaines questions étaient quand même très intimes mais comme elles étaient posées avec beaucoup de gentillesse je me prêtais à enthousiasme.

Bien sur on me demanda quelle était ma situation amoureuse, si j'étais hétéro, bi ou lesbienne. Je déclarai que je débutais juste dans ce domaine, mais que je me sentais attirée par les deux sexes. On taquina Audrey pour savoir ce qu'elle attendait pour me séduire. On parla de mes études de mes projets de vie. Certaines des filles célibataires me draguèrent avec délicatesse. Et si j'avais eu envie, je crois que ce soir là, j'aurais trouvé une chérie.

À un moment, Audrey et moi nous nous sommes retrouvées toutes les deux dans la cuisine. Elle me dit que tout le monde semblait m'apprécier. J'en étais vraiment flattée. C'est vrai, je venais juste d'avoir 18 ans, et eux avaient entre 20 et 25 ans. Ils auraient pu me trouver « gamine » pour eux. Mais heureusement ce n'était pas le cas.

En fin de soirée, Nicolas l'un des deux garçons homo, taquina Clémence, l'une des filles célibataire. Il lui demanda si elle avait enfin essayé le gode qu'elle s'était acheté la semaine d'avant. Clémence tourna instinctivement la tête dans ma direction et se mit aussitôt à rougir. Cela provoqua le rire de tout le monde. Nicolas lança que c'était la première fois qu'elle rougissait en parlant de ses sextoys, puis il se tourna vers moi et me confia que c'était l'un de leur sujet de conversation préféré, et que chacun d'entre eux avait au moins deux gadgets coquins. Sa franchise me fit rire, ce qui détendit Clémence. Elle dut alors reconnaître qu'elle l'avait utilisé plusieurs fois et qu'il était très bien. Puis Nicolas me demanda quel était mon sextoy préféré. Je du avouer que je n'en avait pas et qu'il m'était donc impossible de deviner mes goûts en la matière. Le petit ami de Nicolas me proposa de faire un tour dans la chambre d'Audrey et qu'en cherchant un peu j'en trouverais surement un qui me plairait. Mon amie lui rétorqua entre deux éclats de rire qu'elle les cachaient bien et que si je voulais en avoir un je n'aurais pas besoin de fouiller, mais que j'avais juste à lui en demander... Il s'en suivi quelques petites blagues puis la conversation changea de sujet.

 

Chacun rentra chez soi vers les deux ou trois heures du matin en raison des cours du lendemain. J'aidai Audrey à ranger sommairement l'appartement. Elle me questionna sur ce que j'avais pensé de ses amis. Je lui dis qu'ils étaient tous très sympa et que j'étais prête à passer d'autre soirée comme celle ci. Audrey me dit que cela lui plairait bien de me faire participer plus souvent à ces soirées, mais elle ne savait pas comment faire avec Sarah. Elle prit pour exemple le moment où il fut question des sextoys: avec moi ce n'était pas un problème de parler de ça, mais parler de ses jouets intimes devant sa soeur la dérangeait quand même un peu. Ce que je comprenais, mais connaissant Sarah je savais qu'elle n'en serais nullement gênée.

Par Mélanie - Publié dans : mon journal
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Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 14:51
 

Étienne, comme je vous l'ai déjà dit, est mon voisin depuis toujours. Nous avons grandi l'un à côté de l'autre. Durant notre enfance, il venait souvent chez nous pour jouer avec ma sœur et moi, ou avec Sarah et Amandine quand elles passaient à la maison. Il était une sorte de frère ou de cousin pour moi et ma sœur. Comme il a un an de plus que nous, au collège, il nous protégeait des garçons un peu trop envahissant. Dés que nous avions un problème, il accourrait pour nous aider. Parfois les autres garçons se moquaient de lui en disant qu'il était amoureux de nous mais qu'avec sa tête il ne pourrait jamais nous avoir. Il faut reconnaître qu'Étienne est tout l'opposé de David. Étienne est doux, attentionné, intelligent, généreux etc... Malheureusement pour lui, on ne peut pas vraiment dire qu'il soit beau. Même si en grandissant il s'était beaucoup embelli. Le problème c'est que dans un petit village comme le notre, tout le monde à garder l'image de son physique pas très avantageux de son enfance. Pourtant aujourd'hui il a un physique normal. Ni beau, ni laid. Je l'admirai quand je le voyais subir les moqueries des autres. Parfois cela tournait parfois à l'humiliation. Je me rappelle d'une fois où, vers 15 ans, il était tombé fou amoureux d'une fille de notre village. Comme je vous l'ai dit, il est attentionné et intelligent, et il avait su séduire cette fille, et était parvenu à sortir avec elle. Je ne l'avais jamais aussi heureux que ce jour là, pourtant le lendemain quand il la retrouva, celle ci était accompagné de ses amis. Et quand il s'approcha d'elle pour l'embrasser, elle le rejeta violemment, en se moquant de lui, en lui faisant remarquer qu'elle ne sortirait jamais avec un garçon qui avait sa tête. Tout le monde éclata de rire. Mais il était resté digne. J'avais été témoin de cette scène et cela m'avait fait terriblement mal pour lui. Et aujourd'hui encore, même si il est mieux physiquement, je ne lui ai jamais connu aucune histoire amoureuse. Mais revenons à notre sujet...

Le lundi qui suivit mon anniversaire, je l'appelai. Après avoir parlé de la fête, je lui demandai ce qu'il avait à me dire. Il m'expliqua qu'il aurait préféré ne pas avoir à me dire ce qu'il avait à m'annoncer et que si je le voulais bien, il pouvait venir me rejoindre pour que l'on en parle tout les deux. Une vague d'angoisse me submergea. Qu'avait-il de si grave à me dire? Il m'expliqua qu'il s'agissait d'une chose concernant Sarah! Je ne sais pas pourquoi mais un étrange pressentiment traversa mon esprit. Étienne me dit qu'il pouvait être à l'appartement en une heure.

Une heure durant laquelle mon pressentiment se développa et durant laquelle je senti naitre une immense colère. Quand Étienne arriva enfin, il avait avec lui un petit sac à dos. Il salua rapidement Sarah et sa sœur, puis je l'entrainai dans ma chambre. Sarah se moqua en lançant: « Et pas trop de bruit pendant vos cochonneries dans la chambre, j'aimerai regarder la télé tranquille! ».

Avec Étienne, nous nous sommes alors assis sur le lit. Il sortit un lecteur DVD portable de son sac, le mit en route. Dés les 1ères images, je reconnu notre appartement, le salon, le canapé. Et surtout je reconnu Sarah en train de se dévêtir devant l'objectif. Je demandai à Étienne de ne pas m'en montrer plus. Inutile puisque j'avais été présente pour la suite. Comment Étienne avait il eu cette vidéo? Il m'expliqua que c'était un pote à lui, qui était aussi un pote de David qui le lui avait montré. Que David en avait fait 4 ou 5 copies pour quelques uns des ses bons amis, et que c'était un peu par hasard qu'Étienne était tombé dessus. Je pressai mon voisin de questions, mais malheureusement il m'avait dit le peu qu'il savait. Je ne savais plus quoi faire. Mais il fallait que je le dise à mon amie. J'appelai alors Sarah pour qu'elle nous rejoigne. Je vous passe la suite qui ne fut que larmes, haine et colère. Audrey nous avait rejoint en entendant sa sœur pleurer avec force. C'est elle qui appela David pour lui demander des explications et pour l'avertir de récupérer au plus vite les copies qu'il avait fait, de lui faire parvenir, et qu'il avait intérêt de ne plus jamais s'approcher de Sarah.

Je ne sais pas vraiment ce qui se passa par la suite. Je sais juste que Sarah à ce jour n'a plus revu David, et que Audrey et Étienne ont été récupérer les DVD, et que cela ne fut pas très pacifique comme entrevue. Moi je devais m'occupais de Sarah, et il fallait que je lui rende le sourire.



Par Mélanie - Publié dans : mon journal
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Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 14:49
 

Voilà, je venais de faire l'amour pour la première fois, quelques jours avant mes 18 ans. Certes, techniquement j'étais toujours vierge puisque mon hymen était toujours intact, mais dans ma tête je ne l'étais plus. Je crois que les filles qui ont vécu mon expérience comprennent ce que je veux dire. Ma 1ère fois c'est vrai que je ne l'avais pas imaginée ainsi. Je pensais que cela se serait passé avec un garçon dont je serais très amoureuse. Au lieu de cela j'avais fait l'amour avec ma meilleure amie. Mais contrairement à la fois où nous nous étions caressées toutes les deux l'une en face de l'autre, cette fois je ne me posais pas de question. J'avais trouvé cela naturel et logique, et j'étais prête à recommencer à n'importe quel moment.

Régulièrement Sarah ou moi allions dans le lit de l'autre pour discuter, comme avant, mis en plus nous échangions quelques baisers ou quelques caresses (certes sans aller aussi loin). C'était devenu un petit jeu entre nous. Il nous arrivait même de nous embrasser en présence d'Audrey, qui se moquait gentiment de nous. Parfois elle me disait qu'elle était jalouse. Qu'elle aussi aimerait bien connaître « la saveur de mes lèvres » comme elle disait. Alors je lui promettais qu'elle y aurait droit elle aussi le jour ou elle serait sage.

Malheureusement, durant les jours qui suivirent, je voyais Sarah devenir de plus en plus triste après chaque passage de David. Cela ne devait plus durer. Mais comment faire pour ne pas perdre son amitié? Il fallait que j'y réfléchisse.


Mais passons à autre chose pour le moment. Comme je vous l'ai dit au début de ce chapitre, ma première fois s'était déroulée quelques jours avant mes 18 ans. En effet une dizaine de jour après je devenais majeure. Un jour que l'on attend avec impatience lorsque l'on est mineure mais qui lorsqu'il arrive ne change pas grand chose. Toujours est-il que ce jour là fut l'occasion de faire une grande fête organisée par ma mère et ma sœur. Ce jour là étant un samedi, il fut facile pour elle de convaincre tous les gens qu'elles avaient invité de venir. Mes grands parents, oncles, tantes, cousins, cousines, ami(e)s. Tout le monde s'était réuni dans la salle des fêtes de notre village. Je fut totalement comblée et couverte de cadeaux. Je me rappellerai longtemps de cette fête. Mon foie aussi lol...


Sarah était venue sans David, puisque ce « monsieur » préférait passer la soirée avec ses amis à lui. Mais Sarah sans moquait. Elle m'expliqua que pour rien au monde elle n'aurait manqué mon anniversaire, et qu'elle était sans fois plus heureuse ici, avec ceux qui comptent vraiment pour elle.


A un moment je m'isola dans les toilettes pour me rafraichir à l'eau froide du lavabo. J'avais tellement chaud à cause de l'alcool, la joie, l'ambiance. Mais je ne devais pas rester seule bien longtemps puisqu'à peine deux minutes après Sarah Audrey et Amandine me rejoignirent. Toutes aussi « embrumées » par la fête que moi. Elles me reprochèrent, entre deux fou-rires de délaisser mes invitées. Sarah s'approcha alors de moi, et me dit « joyeux anniversaire ma chérie » avant de plaquer sa bouche sur la mienne. Nos langues se trouvèrent très naturellement. Puis quand elle détacha ses lèvres des miennes, Audrey l'écarta de devant moi pour prendre sa place. À son tour elle me souhaita mon anniversaire de la même façon. Enfin elle avait son baiser. Enfin elle pouvait connaître «  la saveur de mes lèvres ». Et j'avoue que les siennes étaient exquises. Quand ce baiser se termina, je perçu une lueur étrange dans ses yeux. Puis Amandine s'approcha de moi. Elle râlait en disant que nous avions prises de drôles d'habitudes depuis que non vivions sous le même toi, et que même si ce n'était pas son truc il était hors de question qu'elle ne fasse pas la même chose. Donc, Amandine et moi avons échangé un baiser, un peu moins intense toutefois. Mais quitte à décevoir certains d'entre vous cela s'arrêta aux baisers, et rien de coquin ne se produisit par la suite. Et puis franchement je ne vois pas comment j'aurais pu faire vu l'état dans lequel je me trouvais. Et oui, comme je ne bois pour ainsi dire jamais, il m'en faut peu pour que cela me grise.


La soirée continua avec légèreté et bonne humeur. Vers la fin de la fête, Étienne, mon voisin depuis toujours me pris en aparté et me demanda de l'appeler rapidement parce qu'il avait quelque chose d'important à me dire. J'étais trop fatiguée pour savoir de quoi il s'agissait pour lui en demander plus. Avec le recul, j'ai bien fait de ne pas chercher à savoir, car cela aurait surement gâché ma fête.

Par Mélanie - Publié dans : mon journal - Communauté : les amis du journal des blogs
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Jeudi 22 janvier 4 22 /01 /Jan 13:33
 

Dès que David fut parti, Sarah s'isola dans sa chambre. Je la laissais tranquille. Toutefois, je décidais de rester à l'appartement pour étudier plutôt que d'aller à la médiathèque. Je n'aime pas voir Sarah aussi triste. Lorsque Audrey rentra vers 19h, Sarah n'avais pas bougé de sa chambre. Elle n'en bougea que pour venir diner. Son visage était fermé, ses yeux tristes. Elle se contenta d'un diner rapide, et au lieu de rester avec nous pour discuter, elle retourna dans sa chambre. Sa sœur me questionna pour savoir si je savais quelque chose. Je me suis simplement contentée de dire qu'elle et David s'étaient encore disputés. Ce fut la première fois que j'entendais Audrey s'emporter au sujet du petit copain de sa sœur Et je fut contente de constater qu'elle avait autant d'estime que moi pour ce mec.

Un peu plus tard, quand Audrey décida d'aller se coucher, moi je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre ma douche. En ressortant, je constatai que la lumière de la chambre de Sarah était toujours allumée. J'ouvrai la porte et passai la tête par l'ouverture. Je demandai à mon amie si je pouvais entrer. Elle accepta avec un léger sourire.

Je me glissai dans le lit, à ses côtés. C'était une petite habitude que nous avions prise toutes les deux, venir dans le lit de l'autre pour un petit moment de discussion. Directement je décidai de jouer franc jeu avec elle. Je lui avouai que j'étais arrivée plus tôt qu'elle ne le pensait, que je les avait vu faire l'amour, que j'avais vu la caméra, que j'étais là pour voir le comportement de salaud de David. Mon amie ne dit rien, ne protesta pas, ne me fit aucun reproche. Je voyais juste la tristesse dans son regard. Je la prit dans mes bras, et la serra amicalement contre moi. Je lui ai alors demandé si elle aimais vraiment ce type aussi fort qu'elle me le disait. Pour la première fois elle admis que son attitude envers elle commencé fortement à la faire changer d'avis sur lui, et que petit à petit ses yeux s'ouvraient sur ce qu'il était en réalité. Je la serrai encore une fois dans mes bras. Je cherchai les mots qui pourraient la réconforter, et lui rappeler qu'elle pourrait toujours compter sur ses amis et sur moi en particulier. Et comme je l'avais fait dans l'après-midi, elle déposa un baiser sur mes lèvres. Puis un deuxième, un troisième... Comme je les lui rendais sans protester, au quatrième, ce ne fut plus un simple « smack », mais un vrai baiser. Nos langues entrèrent pour la première fois en contact. Un baiser à la fois tendre, plein d'affection, et de douceur. Il dura si longtemps que j'ai eu l'impression que le temps s'était arrêté. C'était tellement agréable, si naturel. Aucun de mes ex petits amis ne m'avait embrassé ainsi. Très vite j'ai senti monté une certaine intensité dans nos baisers. Nos bouches se retrouvaient plus fortement, nos langues s'entremêlaient avec plus de passion. Je me surpris à mener ce petit jeu. J'étais carrément allongée sur mon amie, et je lui « mangeais » les lèvres. Quand je pris conscience de ce que j'étais en train de faire, j'ai eu un petit sentiment de panique. Mais Sarah ne me laissa pas reprendre contrôle de mes actes. À son tour elle me fit mettre sur le dos et se plaça sur moi... Ses lèvres et sa langue quittèrent rapidement ma bouche pour venir parcourir mes joues puis mon cou. Quand elle décida de descendre sur mes épaules, je lui demandai d'arrêter. Mais elle me dit qu'elle avait besoin de moi, et qu'elle rêvait de faire cela depuis que nous nous étions caressées l'une en face de l'autre. Elle reposa ses lèvres sur ma bouche, et je me livrai tout entière à elle et au désir que nous éprouvions l'une pour l'autre. Elle retira sa nuisette pour se retrouver nue au dessus de moi. Elle me fit faire la même chose. Ses lèvres parcoururent mon corps. J'étais emportée par une sorte de fièvre. Je sentais ses lèvres, sa langue papillonner sur moi, me faisant frissonner souvent. Elle s'attarda sur mes seins. Le jeu de sa langue, ses mains qui me palpaient, tout cela accentuait mon désir. C'était tellement plus fort que lorsque je me caressais. Tellement meilleure. Aujourd'hui encore j'en suis toute excitée rien qu'en y repensant.

De mon côté mes mains caressaient son dos, descendaient sur ses reins, venaient faire une halte sur ses fesses, avant de repartir sur son dos. Inutile de vous dire que mon minou était dans un état d'excitation avancé. Le sien aussi d'ailleurs. Je pus facilement le constater lorsque je me décidai à venir y placer une de mes mains. Elle était totalement mouillée.

Je savais où trouver mon clitoris instantanément, mais étais-je capable d'en faire de même, sans regarder le sexe de mon amie. Cela vous paraît peut être étrange, mais cette question me traversa l'esprit à cet instant. Mis à ma grande satisfaction j'y arrivai immédiatement. Sarah délaissa alors mes seins. Elle se concentrait totalement au plaisir que lui procuraient mes doigts sur son bouton. Je me sentais fière de lui donner ce plaisir. Au bout d'un moment elle m'a demandé de la lécher. Bien sur je ne m'opposai pas à cette requête. Elle me fit me placer dans un sens, allongée sur le dos, et elle vint se mettre à quatre pattes au dessus de moi dans le sens opposé. Mutuellement nous avons commencé à nous donner des petits coups de langues, à nous caresser les clitoris, et à faire coulisser un, puis deux doigts dans nos vagins. À un moment Sarah glissa même un doigt dans mon derrière... Cela me fit frissonner. Je pensais tout connaître de la vie sexuelle de Sarah, mais elle savais me tellement bien où placer sa langue et ses doigts que je me demandai si elle ne m'avais pas caché une expérience homo. Elle me semblait bien trop douée pour que ce soit une première. Mais peu importe, je profitais pleinement de ce savoir faire, et j'essayai de lui rendre le même plaisir.

Elle me fit jouir longuement. Ou plutôt elle provoqua plusieurs orgasmes qui irradièrent dans tout mon corps. Je la fit jouir moi aussi. Toute heureuse de ma nouvelle aptitude... Nous avons alors échangé de nouveaux bisous passionnés, de nos bouches toutes humides de nos liqueurs intimes.

En regardant le radio réveil qui se trouvait sur la table de chevet de Sarah, je me rendis compte que nous avions fait l'amour toutes les deux pendant prêt d'une heure et demie. Et pourtant cela ne m'avait semblé durée qu'un bref instant.

 

J'étais sur le point de quitter la chambre de Sarah ,quand mon amie me proposa de rester dormir avec elle. Je n'avais pas envie de lui dire non, et je restai alors dans son lit, avec un immense plaisir. Sarah murmura alors à mon oreille qu'elle avait adoré ma manière de la réconforter, et que si elle en avait souvent rêvé, elle n'aurais jamais imaginé que cela puisse être aussi bien. Nous nous sommes alors endormies l'une contre l'autre, sans avoir oublié de nous embrasser encore à plusieurs reprises, et nous être touchées aussi quelques fois.

Par Mélanie - Publié dans : mon journal
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