Mardi 16 décembre
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Sarah et moi sommes amies depuis l'école primaire. Nous avons toujours été dans les mêmes écoles. Et même si nous avons suivi des filières
différents au lycée, notre amitié est toujours restée aussi forte. Je savais tout d'elle, et elle savais tout de moi. Et puisque nous sommes ici pour tout nous dire, j'ai été la première à savoir
quand elle a embrassé un garçon, quand elle a commencé à aller plus loin, et quand elle a perdu sa virginité. Souvent, elle me racontait, et c'est toujours le cas aujourd'hui, ses expériences
sexuelles avec son copain.
Je dois aussi avouer une chose: c'est elle qui m'a appris à me donner du plaisir en solitaire... J'imagine que certains ont envie de savoir
dans quelles conditions, alors je vais vous le dire.
C'était il y a trois ans. Nous avions fêté l'anniversaire de Sarah chez elle avec des amis, puis le soir j'étais restée dormir chez elle. Nous
avions discrètement subtilisé une bouteille de champagne à demi-pleine et nous l'avions monté dans la chambre. Nous l'avions terminée toutes les deux. L'alcool faisant son effet rapidement
(puisque nous n'avons pas l'habitude de boire), nous nous sommes mis à oublier nos blocage. Sarah commença à me dire qu'elle avait très chaud. Elle commença à se déshabiller en rigolant autant
qu'elle le pouvait. Comme ce n'était pas la première fois que je dormais chez elle, j'avais déjà eu l'occasion de la voir nue. Mais ce jour là elle semblait s'amuser de se promener dans le plus
simple appareil devant moi. Puis elle s'allongea sur le lit et se tourna vers moi. Elle me demanda si je n'avais pas chaud moi aussi. Je ne savais pas si c'était l'alcool ou le petit jeu de Sarah
qui avait provoqué cela, mais effectivement j'avais très chaud. Elle insista pour que je retire mes vêtements moi aussi. J'avoue n'avoir pas vraiment résisté. Et je me suis retrouvée nue à mon
tour à coté d'elle. Je me rappelle son regard parcourant mon corps. J'étais flattée et gênée en même temps.
Déjà à l'époque je me rasai le pubis. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours trouvé ça pas très beau et hygiénique ces poils sur un minou.
Sarah elle ne le faisait pas. Et ce jour là, elle semblait visiblement intéressée par mon absence de poil. Elle me dit alors qu'elle trouvait cela trop beau beau et qu'elle voulait que je lui
fasse la même chose immédiatement. Je me rappelle avoir éclaté de rire, persuadée qu'elle plaisantait. Mais lorsque je l'ai vu enfiler sa nuisette, et se diriger vers la salle de bain pour en
revenir munie de tout ce dont nous avions besoin pour la raser, mon rire se dissipa. Elle posa un cuvette pleine d'eau sur sa table de nuit, ôta sa nuisette, et me tendit un rasoir jetable ainsi
qu'une bombe de mousse à raser... Elle s'allongea sur le lit, son pubis dirigé vers moi. Je ne me rappelle pas si il m'a fallu du temps pour accepter, mais je me rappelle bien lorsque je lui ai
demandé de me donner une paire de ciseaux afin que j'enlève la plus grande partie de sa toison (même si celle ci n'était pas très épaisse). Cela ne fut pas très facile au début puisque Sarah
était toujours en train de bouger à cause de ses fou-rires.
J'ai donc commencé à lui raser le devant de son minou. C'était simple. Et Sarah s'exclamait en disant que c'était beau et que je me
débrouillais bien. Elle me conseilla en rigolant d'en faire mon métier! Mais lorsqu'il fallu descendre un peu plus intimement, je me suis sentie beaucoup plus gênée. Sarah avait largement écartée
les cuisses, et je me retrouvais pour ainsi dire en « tête à tête » avec son sexe. Jamais notre amitié et notre complicité ne nous avait mis dans une telle situation. Comme je vous l'ai
déjà dit, j'avais déjà vu mon amie nue, mais jamais je n'avais vu cette partie aussi intime d'elle... Sarah avait arrêté de rire, moi j'avais de plus en plus chaud, et ma main s'était mise à
trembler. Je me rappelle l'étrange sensation qui me parcourait le corps. J'étais littéralement excitée, et en même temps j'étais mal à l'aise et j'avais peur que ma main tremblante ne la blesse.
Heureusement cela ne se produit pas. Et quand j'ai eu enfin fini de la raser, je me senti très soulagée.
Je lui rinçai le sexe, et lui essuya. Pourtant, toujours l'esprit embrumé par le champagne, je constatai que l'humidité revenait. Je croisai
alors son regard et elle hocha des épaules. Elle me demanda alors de la caresser. Je refusai net. J'avais beau ne pas vraiment être dans mon état normal, je ne voulais pas aller jusque là. Sarah
insista, m'expliquant qu'elle était très excitée. Moi aussi je l'étais, mais ce n'est pas pour autant que je lui demandai de me caresser!!!!
Elle insista une nouvelle fois. Je lui avouai alors que je ne savais pas faire, puis que je ne l'avais jamais fait, y compris sur moi même.
Elle fut surprise de mon inexpérience dans ce domaine. Elle m'expliqua qu'elle se caressait depuis bien longtemps. Et comme je lui avais rasé le sexe, elle se proposait de m'apprendre à me
caresser. Je refusait, mais elle s'avança vers moi. Elle me rappela que je venais de lui avouer que moi aussi j'étais excitée.
Elle m'ordonna gentiment de faire comme elle. Elle s'allongea sur le lit et écarta les cuisses face à moi. Il fallu qu'elle insiste encore
deux ou trois fois pour que j'accepte d'en faire de même. Mais mon excitation était beaucoup trop forte. Je me suis alors mise, dans la même position. Nous étions allongées l'une en face de
l'autre, le minou tout aussi luisant l'une que l'autre. Elle commença alors à m'enseigner sa connaissance du plaisir en solitaire.
Une de ses mains passait sur l'intérieur de ses cuisses, la caressant lentement, tandis que l'autre main venait se perdre sur l'un de ses
seins. Sarah avait toujours eu une poitrine plus volumineuse que la mienne. Et je l'enviais pour cela. Ses doigts jouaient autours de ses tétons dressés. Je faisais de même à présent. Une
sensation agréable naissait en moi. La sensibilité de mes seins à cet instant fut une véritable surprise pour moi. Je n'avais jamais eu la tentation de jouer avec jusqu'à ce jour. Un regret
aujourd'hui d'avoir perdu tant de temps.
Sarah déplaça la main qui caressait sa cuisse sur son sexe. Elle titilla lentement son clitoris. Puis augmenta le rythme de ses caresses. Par
instant elle faisait disparaître deux doigts dans son vagin. Ils ressortaient luisant de mouille. Son regard vert, était devenu si intense qu'il m'hypnotisait presque. Je me caressai à mon tour.
Tentant dans un premier temps de suivre le même rythme, et de reproduire les même gestes que mon amie. Mais très rapidement je découvrait ce qui me faisait le plus d'effet. Et je pris mon envol
en solitaire. Je me caressai comme bon me semblait. Sarah n'étais plus là que pour nourrir mon plaisir par sa présence. Elle se doigtait avec plus de vigueur que moi. J'aimais, et j'aime toujours
aujourd'hui, me caresser lentement en profitant de cet agréable état dans lequel je me trouvais. Si à cet instant Sarah m'avait demandé d'aller plus loin toutes les deux, je crois que je n'aurais
pas résisté. Je n'avais jamais été tentée par les choses du sexe avant ce jour là. Mais ma meilleure amie avait ouvert une porte qui ne se refermerait sans doute jamais.
Sarah fut la première à jouir, elle s'approcha alors de moi et me regarda me doigter. Son visage se fixa entre mes jambes. Elle resta
spectatrice, mais sa proximité augmenta d'avantage mon plaisir. Pour la première fois de ma vie je découvrit l'étrange sensation de l'orgasme. Aujourd'hui encore je ne sais pas comment le
décrire.
Pour écrire ses lignes, je me suis replongée dans mes vieux journaux intimes. Et je vous avoue que cela ma fait revire avec plaisir ce jour
là.