Le blog de Mélanie
Dès que David fut parti, Sarah s'isola dans sa chambre. Je la laissais tranquille. Toutefois, je décidais de rester à l'appartement pour étudier plutôt que d'aller à la médiathèque. Je n'aime pas voir Sarah aussi triste. Lorsque Audrey rentra vers 19h, Sarah n'avais pas bougé de sa chambre. Elle n'en bougea que pour venir diner. Son visage était fermé, ses yeux tristes. Elle se contenta d'un diner rapide, et au lieu de rester avec nous pour discuter, elle retourna dans sa chambre. Sa sœur me questionna pour savoir si je savais quelque chose. Je me suis simplement contentée de dire qu'elle et David s'étaient encore disputés. Ce fut la première fois que j'entendais Audrey s'emporter au sujet du petit copain de sa sœur Et je fut contente de constater qu'elle avait autant d'estime que moi pour ce mec.
Un peu plus tard, quand Audrey décida d'aller se coucher, moi je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre ma douche. En ressortant, je constatai que la lumière de la chambre de Sarah était toujours allumée. J'ouvrai la porte et passai la tête par l'ouverture. Je demandai à mon amie si je pouvais entrer. Elle accepta avec un léger sourire.
Je me glissai dans le lit, à ses côtés. C'était une petite habitude que nous avions prise toutes les deux, venir dans le lit de l'autre pour un petit moment de discussion. Directement je décidai de jouer franc jeu avec elle. Je lui avouai que j'étais arrivée plus tôt qu'elle ne le pensait, que je les avait vu faire l'amour, que j'avais vu la caméra, que j'étais là pour voir le comportement de salaud de David. Mon amie ne dit rien, ne protesta pas, ne me fit aucun reproche. Je voyais juste la tristesse dans son regard. Je la prit dans mes bras, et la serra amicalement contre moi. Je lui ai alors demandé si elle aimais vraiment ce type aussi fort qu'elle me le disait. Pour la première fois elle admis que son attitude envers elle commencé fortement à la faire changer d'avis sur lui, et que petit à petit ses yeux s'ouvraient sur ce qu'il était en réalité. Je la serrai encore une fois dans mes bras. Je cherchai les mots qui pourraient la réconforter, et lui rappeler qu'elle pourrait toujours compter sur ses amis et sur moi en particulier. Et comme je l'avais fait dans l'après-midi, elle déposa un baiser sur mes lèvres. Puis un deuxième, un troisième... Comme je les lui rendais sans protester, au quatrième, ce ne fut plus un simple « smack », mais un vrai baiser. Nos langues entrèrent pour la première fois en contact. Un baiser à la fois tendre, plein d'affection, et de douceur. Il dura si longtemps que j'ai eu l'impression que le temps s'était arrêté. C'était tellement agréable, si naturel. Aucun de mes ex petits amis ne m'avait embrassé ainsi. Très vite j'ai senti monté une certaine intensité dans nos baisers. Nos bouches se retrouvaient plus fortement, nos langues s'entremêlaient avec plus de passion. Je me surpris à mener ce petit jeu. J'étais carrément allongée sur mon amie, et je lui « mangeais » les lèvres. Quand je pris conscience de ce que j'étais en train de faire, j'ai eu un petit sentiment de panique. Mais Sarah ne me laissa pas reprendre contrôle de mes actes. À son tour elle me fit mettre sur le dos et se plaça sur moi... Ses lèvres et sa langue quittèrent rapidement ma bouche pour venir parcourir mes joues puis mon cou. Quand elle décida de descendre sur mes épaules, je lui demandai d'arrêter. Mais elle me dit qu'elle avait besoin de moi, et qu'elle rêvait de faire cela depuis que nous nous étions caressées l'une en face de l'autre. Elle reposa ses lèvres sur ma bouche, et je me livrai tout entière à elle et au désir que nous éprouvions l'une pour l'autre. Elle retira sa nuisette pour se retrouver nue au dessus de moi. Elle me fit faire la même chose. Ses lèvres parcoururent mon corps. J'étais emportée par une sorte de fièvre. Je sentais ses lèvres, sa langue papillonner sur moi, me faisant frissonner souvent. Elle s'attarda sur mes seins. Le jeu de sa langue, ses mains qui me palpaient, tout cela accentuait mon désir. C'était tellement plus fort que lorsque je me caressais. Tellement meilleure. Aujourd'hui encore j'en suis toute excitée rien qu'en y repensant.
De mon côté mes mains caressaient son dos, descendaient sur ses reins, venaient faire une halte sur ses fesses, avant de repartir sur son dos. Inutile de vous dire que mon minou était dans un état d'excitation avancé. Le sien aussi d'ailleurs. Je pus facilement le constater lorsque je me décidai à venir y placer une de mes mains. Elle était totalement mouillée.
Je savais où trouver mon clitoris instantanément, mais étais-je capable d'en faire de même, sans regarder le sexe de mon amie. Cela vous paraît peut être étrange, mais cette question me traversa l'esprit à cet instant. Mis à ma grande satisfaction j'y arrivai immédiatement. Sarah délaissa alors mes seins. Elle se concentrait totalement au plaisir que lui procuraient mes doigts sur son bouton. Je me sentais fière de lui donner ce plaisir. Au bout d'un moment elle m'a demandé de la lécher. Bien sur je ne m'opposai pas à cette requête. Elle me fit me placer dans un sens, allongée sur le dos, et elle vint se mettre à quatre pattes au dessus de moi dans le sens opposé. Mutuellement nous avons commencé à nous donner des petits coups de langues, à nous caresser les clitoris, et à faire coulisser un, puis deux doigts dans nos vagins. À un moment Sarah glissa même un doigt dans mon derrière... Cela me fit frissonner. Je pensais tout connaître de la vie sexuelle de Sarah, mais elle savais me tellement bien où placer sa langue et ses doigts que je me demandai si elle ne m'avais pas caché une expérience homo. Elle me semblait bien trop douée pour que ce soit une première. Mais peu importe, je profitais pleinement de ce savoir faire, et j'essayai de lui rendre le même plaisir.
Elle me fit jouir longuement. Ou plutôt elle provoqua plusieurs orgasmes qui irradièrent dans tout mon corps. Je la fit jouir moi aussi. Toute heureuse de ma nouvelle aptitude... Nous avons alors échangé de nouveaux bisous passionnés, de nos bouches toutes humides de nos liqueurs intimes.
En regardant le radio réveil qui se trouvait sur la table de chevet de Sarah, je me rendis compte que nous avions fait l'amour toutes les deux pendant prêt d'une heure et demie. Et pourtant cela ne m'avait semblé durée qu'un bref instant.
J'étais sur le point de quitter la chambre de Sarah ,quand mon amie me proposa de rester dormir avec elle. Je n'avais pas envie de lui dire non, et je restai alors dans son lit, avec un immense plaisir. Sarah murmura alors à mon oreille qu'elle avait adoré ma manière de la réconforter, et que si elle en avait souvent rêvé, elle n'aurais jamais imaginé que cela puisse être aussi bien. Nous nous sommes alors endormies l'une contre l'autre, sans avoir oublié de nous embrasser encore à plusieurs reprises, et nous être touchées aussi quelques fois.
bisous à toi étienne
Bises
Complètement d'accord avec Fanny. Le meilleur réconfort dans ce genre de situation, c'est simplement de se sentir aimé, de pas se sentir seul(e). Heureusement que tu as été là pour elle.
Entre autre, ton blog est magnifique, et ton histoire aussi